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Le Gion Matsuri est le plus grand festival de Kyoto (et même du Japon). Il dure tout le mois de juillet et, en plus de l’événement principal, le grand défilé de chars (Yamaboko Junko) le 17 juillet, c’est une occasion unique de voir un certain nombre de traditions japonaises, processions religieuses, danses, musique, costumes historiques, etc. Nous avons assisté à un de ces événements, une série de présentations d’arts traditionnels japonais au sanctuaire Yasaka Jinja. Celui qui m’a le plus impressionné fut sans aucun doute la danse des Shirabyoshi.
Les danseuses Shirabyōshi (白 拍子) exécutent une danse pour les dieux, vêtues comme des hommes. Cette profession se développa au 12ème siècle quand elles performaient pour les nobles et les samouraïs de haut rang. Elles devaient être éduquées, savoir notamment lire et écrire – elles étaient de talentueux poètes, musiciennes, chanteuses et danseuses.
La tenue qu’elles portent, qui est inspirée du Shinto, est vraiment celle d’un homme, avec un chapeau de type tate-eboshi, porté par les samouraïs, un tachi (l’épée d’un samouraï), un hakama rouge avec suikan blanc et rouge, une tenue masculine Shinto, et enfin un éventail kawahori, que portaient les hommes.
La danse envoûtante était accompagnée par une musique lente et rythmique jouée avec tambour et flûte. À un moment, quatre danseuses évoluèrent au centre de la scène, avec des mouvements lents et précis. Puis, une danseuse seule a effectué une série complexe de mouvements. Un superbe spectacle.
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