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Le mot Yamaboko vient des deux types de chars utilisés dans le cortège : les 23 yama et les 10 hoko. L’une des principales raisons pour lesquelles le Gion Matsuri est si impressionnant, est l’énormité des hoko, qui font jusqu’à 25 mètres de haut, pèsent jusqu’à 12 tonnes, et sont tirés sur des roues grandes comme des personnes. Les « yama » tout comme les « hoko » sont richement décorés et représentent des thèmes uniques.
La procession du 17 Juillet comprend 23 yama et hoko, avec la plupart des hoko particulièrement impressionnants, alors que la procession du 24 Juillet comprend elle les dix yama et hoko restants.
Une autre raison de la solennité du festival est sa longue histoire presque ininterrompue. Ce festival remonte à l’année 869, date à laquelle il a commencé comme cérémonie religieuse destinée à apaiser les dieux suite à une épidémie. Aujourd’hui encore, le festival continue la pratique qui consiste à sélectionner un garçon de la région pour être un messager divin. L’enfant ne peut pas mettre le pied sur le sol du 13 juillet jusqu’après avoir été porté en procession à travers la ville le 17. En 869 Kyoto a été frappé par une importante épidémie. Pour mettre fin à la peste et apaiser les dieux, l’Empereur Seiwa a demandé au prêtre du sanctuaire Yasaka d’organiser une procession pour éliminer les mauvais esprits de la ville. Et depuis, la procession a lieu chaque année le 17 Juillet. Au moins 32 chars, beaucoup d’entre eux vieux de centaines d’années et tous construits sans fer ni clous, sont tirés dans les rues de Kyoto par des équipes d’hommes dans l’un des plus grands festivals du Japon.
Les chars sont décorées avec des sculptures, des statues et de précieuses tapisseries des Gobelins, et représentent des scènes des religions shinto ou bouddhiste, de l’histoire et de la littérature japonaise et chinoise ou du Noh. Les plus grands chars, tirés par des équipes comprenant jusqu’à 100 hommes en costumes d’époque, pèsent plus de dix tonnes. La direction se fait en bloquant les roues avant avec des cales en bois tandis que les hommes chantent et tirent sur les cordes pour manœuvrer dans les virages. Cette procession ou Yamaboko Junko est le pic du festival le 17 juillet.
Nous sommes arrivés tôt pour trouver une bonne place le long du parcours de la procession. Nous nous sommes placés sur la rue Shijo, et après le passage d’une première série de chars, nous avons déménagé dans ‘autres endroits. Nous avons pu voir beaucoup de ces chars sans trop de problème, et surtout la façon dont ils sont tournés dans les virages. Nous avons également apprécié la vision de tous ces participants, vêtus de costumes historiques. Une fête très agréable, malgré la chaleur et l’humidité.
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